Bardage de façade : quels matériaux choisir ?

Le choix du matériau pour le bardage de façade est déterminant, car il influence l’esthétique, la durabilité, l’isolation et l’entretien de la maison. Voici les principaux matériaux disponibles, avec leurs avantages et inconvénients.

1. Le bois est un matériau traditionnel, apprécié pour son aspect naturel. Différentes essences existent, comme le mélèze, le pin, ou le red cedar. Il offre une bonne isolation thermique et s’adapte à différents styles architecturaux, mais nécessite un entretien régulier contre les intempéries et les insectes.

2. Le composite est un mélange de fibres de bois et de résines. Il imite le bois tout en étant plus durable et résistant aux intempéries. Il demande peu d’entretien, mais son coût est plus élevé et son aspect peut évoluer avec le temps.

3. Le PVC est un matériau léger et économique. Il résiste bien aux intempéries et ne nécessite presque pas d’entretien. Cependant, son aspect est moins naturel et il est moins durable face aux chocs.

4. Le métal, comme l’aluminium, le zinc ou l’acier, est souvent utilisé dans les constructions modernes. Il est très durable, ne demande que peu d’entretien, mais son isolation thermique est moins efficace et son aspect peut paraître froid.

5. Le fibres-ciment combine le ciment, la cellulose et des fibres minérales. Il résiste aux intempéries, au feu, et nécessite peu d’entretien. C’est un bon compromis entre esthétique et robustesse, mais son coût et sa pose sont plus élevés.

6. La pierre naturelle ou reconstituée apporte un aspect authentique et traditionnel. Elle est durable, résistante et esthétique, mais coûteuse et nécessite une structure solide pour la pose.

7. La terre cuite, sous forme de plaquettes ou de briques, est très esthétique et offre une bonne isolation thermique, mais son coût est élevé et la pose peut être complexe.

8. L’ardoise est un matériau naturel, utilisé sous forme de plaques pour les bardages. Elle est durable, résistante aux intempéries, mais son coût et sa pose sont également plus complexes.

Le choix du matériau dépendra du budget, du style recherché, des contraintes climatiques et du niveau d’entretien que vous êtes prêt à accepter. Certains matériaux conviennent mieux aux régions humides ou ventées, tandis que d’autres se distinguent par leurs qualités esthétiques ou écologiques.

Quelles sont les étapes des travaux de rénovation énergétiques ?

Voici les étapes des travaux de rénovation énergétique sans l’utilisation de mots en gras :

1. Diagnostic initial et évaluation énergétique
La première étape est de réaliser un audit énergétique par un professionnel. Celui-ci permet d’évaluer la performance actuelle du bâtiment et d’identifier les principales sources de déperdition d’énergie comme l’isolation, le chauffage ou les fenêtres. Un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est également effectué pour classer le bâtiment selon sa consommation d’énergie et ses émissions de gaz à effet de serre.

2. Choix des travaux à réaliser
Sur la base de l’audit énergétique, les travaux à entreprendre sont priorisés selon leur impact et le budget disponible. Il est recommandé de commencer par les travaux d’isolation. Un calendrier est établi et des entreprises certifiées RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) sont sélectionnées pour réaliser les travaux.

3. Réalisation des travaux d’isolation
L’isolation des murs, qu’elle soit réalisée par l’intérieur ou l’extérieur, est souvent prioritaire car les murs sont une source importante de déperdition de chaleur. L’isolation de la toiture et des combles est également cruciale car une grande partie des pertes énergétiques provient du toit. Enfin, l’isolation des sols permet de limiter les pertes de chaleur par le bas, notamment dans les maisons avec des sous-sols non isolés.

4. Amélioration des ouvertures (fenêtres, portes)
Le remplacement des fenêtres par des modèles à double ou triple vitrage réduit les déperditions thermiques tout en améliorant le confort acoustique. Il est important de vérifier que les portes et fenêtres sont bien étanches pour éviter les infiltrations d’air.

5. Optimisation du système de chauffage et de production d’eau chaude
Une fois l’isolation effectuée, le système de chauffage peut être optimisé ou remplacé par un modèle plus performant, comme une chaudière à condensation ou une pompe à chaleur. Installer des thermostats intelligents permet de réguler la consommation d’énergie. L’utilisation d’énergies renouvelables, comme l’installation de panneaux solaires ou d’un chauffe-eau thermodynamique, peut également être envisagée.

6. Ventilation et qualité de l’air
Il est essentiel d’installer ou d’améliorer la ventilation mécanique contrôlée (VMC) pour garantir une bonne qualité de l’air intérieur tout en limitant les pertes d’énergie. La VMC double flux, par exemple, permet de récupérer la chaleur de l’air extrait pour chauffer l’air entrant. L’étanchéité à l’air du bâtiment est également vérifiée pour s’assurer qu’il n’y a pas de fuites compromettant les travaux.

7. Suivi et maintenance post-travaux
Une fois les travaux terminés, il est conseillé de refaire un DPE pour vérifier les gains énergétiques réalisés. Les équipements installés, comme les chaudières ou les pompes à chaleur, doivent être entretenus régulièrement pour assurer leur efficacité sur le long terme.

8. Obtention des aides financières
Après la réalisation des travaux par des professionnels certifiés, le propriétaire peut demander les aides disponibles telles que MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro ou les certificats d’économies d’énergie (CEE). Il est aussi possible de cumuler certaines de ces aides pour optimiser le financement des travaux.

Ces étapes permettent de mener à bien une rénovation énergétique efficace, avec un impact significatif sur la réduction des consommations d’énergie et des émissions de CO2.

Rénovation énergétique – Quelles aides pour les bailleurs ?

Pour les bailleurs qui souhaitent effectuer des rénovations énergétiques dans leurs biens locatifs, plusieurs aides financières sont disponibles en France pour encourager l’amélioration de la performance énergétique. Voici les principales aides dont ils peuvent bénéficier :


1. MaPrimeRénov’

   – Conditions : Cette aide est ouverte aux propriétaires occupants, mais depuis 2021, elle s’étend également aux propriétaires bailleurs. Le logement doit être achevé depuis plus de 15 ans, et il faut s’engager à le louer pour une durée minimale de 5 ans.

   – Montants : Le montant dépend du type de travaux et des revenus du propriétaire. Les travaux doivent être réalisés par des artisans qualifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

   – Travaux éligibles : Isolation thermique, chauffage, ventilation, audit énergétique.


2. Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ)

   – Conditions : Ce prêt sans intérêt est accessible aux bailleurs pour financer des travaux de rénovation énergétique. Le logement doit être utilisé en tant que résidence principale.

   – Montants : Jusqu’à 50 000 euros pour des rénovations globales.

   – Travaux éligibles : Isolation des murs, toitures, fenêtres, amélioration du système de chauffage ou installation d’équipements utilisant des énergies renouvelables.


3. Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)

   – Conditions : Les bailleurs peuvent bénéficier de primes versées par les fournisseurs d’énergie en contrepartie de travaux de rénovation énergétique.

   – Travaux éligibles : Isolation, remplacement de chaudière, ventilation, etc.

   – Montants : Le montant varie en fonction des travaux et des économies d’énergie réalisées.


4. La TVA réduite à 5,5%

   – Conditions : Les travaux de rénovation énergétique bénéficient d’une TVA à taux réduit pour les logements construits depuis plus de 2 ans.

   – Travaux éligibles : Isolation, chauffage, fenêtres, etc.


5. Aides locales

   – De nombreuses collectivités locales (régions, départements, communes) proposent également des subventions pour la rénovation énergétique. Il est recommandé de se renseigner auprès des mairies ou des agences locales de l’énergie.


6. Louer abordable (ancien dispositif Cosse)

   – Conditions : Les propriétaires bailleurs s’engageant à louer leur logement à des loyers inférieurs aux prix du marché peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt.

   – Objectif : Encourager la location à prix modéré en contrepartie d’aides à la rénovation énergétique.


7. Prime Coup de Pouce Chauffage et Isolation

   – Conditions : Cette prime est accessible aux bailleurs pour des travaux d’isolation ou de remplacement de chauffage.

   – Travaux éligibles : Isolation des combles, toitures, murs ou remplacement des chaudières énergivores.


Ces aides visent à encourager les bailleurs à rénover leurs biens afin d’améliorer la performance énergétique et de réduire les consommations d’énergie. Les dispositifs peuvent parfois être cumulés sous certaines conditions, offrant ainsi une réduction significative du coût des travaux.

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